Je n'ai pas de tête. Je suis omnipolaire. Je marche dans les rues en chantant mal et en faisant des punch de drum avec mes mains et en buvant du vin dans un sac en papier brun. Je bois aussi des cafés-filtre au Dégueulton, des fois j'y travaille et tout le temps j'y écoute aux tables. Je sors danser dans les bars country. Je suis pas super en Charleston. Je cherche une liberté douce. Je fragmente les histoires des gens que je rencontre au cours de mes soirées qui n'ont ni tête ni rien non plus.

lundi 10 janvier 2011

Nous rirons nous rirons nous rirons.

Il est un trésor
Dedans ses yeux je ne me noie pas je surgis je me repose
Sur sa mer de sel, légère comme un respire
Comme une neige
Fondante.
C’est le printemps toujours
Il protège il resserre il englobe
Ses bras sont des feuillages
Ses jambes sont des racines il est planté
Il marche droit il croit il promet
Il veut.
Il tient il murmure il vapeure ses mots sont bons comme du sirop d’érable
Il est bleu c’est sa couleur
Sa mer de sel est ma maison
Ma maison tiède.

Il ne crépite pas il n’explose pas il éclaire
En continu c’est une fenêtre son visage ses lèvres
Il n’a pas peur.
Ses mains sont ouvertes
Je les caresse il le mérite
Doucement.
Je souffle sur ses yeux je les embrasse je les apprends
Il est un cadeau qu’on n’attend pas un cadeau qui vit lorsqu’on le regarde longtemps
Précieux comme la nature.
Un cadeau qui n’arrête jamais de donner
Comme il offre.
Il n’attend pas qu’on remercie.

Ensemble nous serons différents ensemble nous serons.
Nous rirons nous rirons nous rirons.
Je lui donne ce qui ne se donne pas et je ne regrette rien.
Je l’aime et le laisse monter en moi le laisse vivre ça me possède le corps.
Je travaille à devenir je travaille à nous fonder je fais tenir nos coutures j’apprends à tisser.
Je veux lui fabriquer des arbres à lui tout seul juste pour qu’il les regarde juste pour qu’il les arrose.
Des flocons.
Je veux être avec lui toujours
Ni à côté ni devant ni derrière
Mais en.
Sans être perdue sans l’avaler sans en briser le souffle
Juste être l’un coulant dans l’autre les trésors mélangés les richesses partagées, sans savoir combien sans savoir comment ni le temps qu’il faut, juste l’un coulant dans l’autre les trésors mélangés et le love en nous.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire