Je n'ai pas de tête. Je suis omnipolaire. Je marche dans les rues en chantant mal et en faisant des punch de drum avec mes mains et en buvant du vin dans un sac en papier brun. Je bois aussi des cafés-filtre au Dégueulton, des fois j'y travaille et tout le temps j'y écoute aux tables. Je sors danser dans les bars country. Je suis pas super en Charleston. Je cherche une liberté douce. Je fragmente les histoires des gens que je rencontre au cours de mes soirées qui n'ont ni tête ni rien non plus.

samedi 13 novembre 2010

Jules plein de vie.


Je suis sure que Jules a la vie qui kick in à diverses reprises.
Qui kick in dans sa salopette dans sa casquette en peau de bedaine dans ses bouclettes.

Jules plein de vie.

Il gonfle probablement des ballounes pour ses cousines. Il leur achète des gommes au savon. Il leur crêpe la couette.
Ses cousines lui donnent des becs et veulent faire voler leur cerf-volant pour Jules. Bravo petit nénuphar. Ils boivent ensemble du Crème Soda à la paille et quand c’est drôle, ça leur sort par le nez. Ses cousines l’aiment trop pour des cousines, c’est tordu.

Jules a un petit nombril rond mais ne l’astique pas beaucoup, quoiqu’il puisse en avoir l’air. Il aime tenir les mains des filles qui ont peur. Jules est un gentleman.

Il a une bouche avec des gouttes douces qui perlent au bout, qui ne coulent pas comme sur le dos d’un canard.
Jules rentre dedans les plumes et dedans la peau c’est certain.
Jules rentre dedans à mort.

-       Tu fumes? 
-       Je fumaille.

Ou plus tard.

-       Tu aimes?
-       J’aimaille.

J’ai juste peur que Jules ne soit qu'en aille.

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